Qui sommes nous ?
L'association Court-circuit est une ressourcerie.
Nous récupérons les objets réutilisables pour leur offrir une seconde vie.
Nous proposons des services de proximité :
- réception et ramassage d’objets
- débarras de maisons de la cave au grenier
- ramassage des encombrants sur la communauté de communes Aubussson-Felletin & communes environnantes
- information sur les déchets & actions de sensibilisation à l’environnement
Une ressourcerie ? Qu'est-ce que c'est ?
Nous proposons des services de proximité :
- réception et ramassage d’objets
- débarras de maisons de la cave au grenier
- ramassage des encombrants sur la communauté de communes Aubussson-Felletin & communes environnantes
- information sur les déchets & actions de sensibilisation à l’environnement
Une ressourcerie est une structure de l’économie sociale et solidaire qui contribue à la réduction des déchets en offrant une seconde vie aux objets.
Une Ressourcerie met en œuvre 4 fonctions :
- la collecte
- la valorisation d’objets
- la revente dans une boutique de réemploi
- la sensibilisation à l’environnement
L’adhésion au Réseau des ressourceries garantit le respect de sa charte.
Alors, c’est comme Emmaüs ?
Pas exactement. L’activité de récupération-revente est effectivement similaire, mais les métiers sont différents : Emmaüs est d’abord une structure d’accueil pour des personnes en difficulté, la Ressourcerie travaille avant tout sur la question des déchets :
- en collectant les encombrants en partenariat avec la collectivité
- en proposant des animations auprès des scolaires et du grand public
- en informant les usagers sur les déchets (tri, filières, recyclage…)
La ressourcerie a pour mission principale de contribuer à la réduction des déchets, coûteux pour la collectivité et sources de pollution pour notre environnement.
Alors, c’est comme la déchetterie ?
Non ! La ressourcerie ne remplace pas la déchetterie.
Nous récupérons des objets et matériaux valorisables, c’est à dire qu’on peut revendre, réparer ou démanteler pour pièces.
Nous ne ramassons pas les objets destinés au rebut (hormis dans le cadre des encombrants, ou lors de débarras facturés).
Pas que de la vente d’objets.
La ressourcerie n’est pas seulement un lieu de vente d’objets de seconde main à bas prix. C’est aussi et surtout un lieu où se rencontrent personnes et savoir faire, dans un souci d’échange et de bienveillance. Tout au long de l’année, de nombreux ateliers partagés sont organisés sur des thèmes variés comme la couture, la réparation de matériel Hifi, d’électroménager, de vélo… C’est l’occasion pour une personne de partager avec d’autres ses connaissances et de les aider à réparer un objet, à prolonger sa vie ou à en fabriquer (toilettes sèches, presse à tofu, rocket stove).
De même, les mercredis, l’association accueille et anime des ateliers pour l’Institut médico-éducatif de Felletin. Cet accueil s’inscrit dans un partenariat entre les deux structures, mis en place depuis plusieurs années.
Court-Circuit se déplace aussi dans les écoles pour des actions de sensibilisation sur la question des déchets et sur nos modes de consommation, et aussi pour des ateliers vélos.
Elle intervient sur demande dans les communes pour encourager le compostage et le tri-sélectif.
L’accueil fait partie intégrante des gènes de l’association. Tous les ans, des personnes de tous horizons intègrent temporairement l’équipe. Ce sont des porteurs de projet, des compagnons du réseau R.E.P.A.S. (Réseau d’échanges et de pratiques alternatives et solidaires ), ou tout simplement des personnes qui souhaitent faire du bénévolat. Ce sont aussi des collégiens & lycéens, pour un stage d’observation en milieu professionnel, séduits par les attraits du monde associatif.
Travailler autrement
L’association Court-circuit est une structure professionnelle et vise à créer des emplois pérennes. Les postes sont créés au fur et à mesure que l’activité le permet, avec une part d’aides à l’emploi dans un premier temps.
Une attention particulière est portée à la formation et à l’épanouissement individuel (temps partiels choisis, grandes orientations décidées collectivement…). Le développement de l’activité est maîtrisé afin que la structure s’adapte aux travailleurs plutôt que l’inverse.
Une volonté forte d’expérimentation politique est à l’origine du projet, et l’équipe permanente (salariés et bénévoles) fonctionne suivant un mode coopératif, ou d’autogestion. Il n’y a pas de structure hiérarchique, et la fonction de direction est répartie entre les différents permanents de l’équipe. Chacun est également responsable et porte sa part du projet. Les décisions sont prises collectivement, au consensus (il n’y a pas de vote, et s’il subsiste des désaccords, les questions sont travaillées jusqu’à remporter l’adhésion générale). À la division du travail, nous préférons une certaine polyvalence, qui permet à tout-e un-e chacun-e de prendre mesure de la réalité des différents postes (collecte, tri, vente, administratif…), même si tout le monde ne fait pas de tout pour des questions d’affinité et d’organisation (par exemple, il n’y a qu’une seule personne en charge de la comptabilité, mais l’état des comptes et l’analyse comptable sont partagés en équipe). Enfin, nous sommes attachés à l’égalité de salaire, quelles que soient les compétences (expérience ou niveau d’étude).
Le fonctionnement en autogestion demande du temps et de l’énergie (temps de direction partagée, investissement personnel…). L’égalité entre les personnes est à ce prix là. En outre, il favorise en contrepartie la prise d’initiative et l’implication de chacun-e dans le projet, gage de dynamisme et d’inventivité.
L’autogestion, ce n’est ni évident ni naturel. Cela nécessite un apprentissage permanent et la mise en place d’outils à questionner et requestionner sans cesse (réunions, planning, organisation du travail, mode de communication…)
Court-circuit participe au Réseau REPAS (Réseau d’échange de pratiques alternatives et solidaire), qui regroupe des entreprises autogérées et promeut le travail coopératif. Le réseau REPAS propose notamment un compagnonnage chaque année, pour s’immerger dans la réalité quotidienne du travail collectif. D’autre part, les Editions REPAS « publient des livres, témoignages d’expériences alternatives et solidaires qui montrent qu’il y a toujours place ici et maintenant, comme hier et ailleurs, pour des réalisations qui inscrivent leur sens dans le concret de pratiques libres et solidaires. Elles souhaitent encourager ainsi ceux qui sont insatisfaits du monde dans lequel ils vivent à faire le pas vers d’autres possibles ».